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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 14:16

camera3Nouvelle année record pour les cinémas français


Les salles de cinéma s'apprêtent à boucler une excellente année 2009 avec quelque 200 millions d'entrées, soit la plus forte fréquentation depuis près de trente ans, selon des estimations du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).

Les chiffres définitifs ne seront publiés qu'en janvier, et ils devraient bénéficier des résultats du film d'animation de Luc Besson Arthur et la vengeance de Maltazard, de la comédie RTT et surtout d'Avatar, la fable écologique en 3D signée par l'auteur de Titanic, le Canadien James Cameron.

Toutefois, le CNC pronostique déjà un cru 2009 en hausse d'environ 5 % sur 2008, une année elle-même en croissance de 7 % grâce au succès historique de Bienvenue chez les Ch'tis et ses 20,4 millions de spectateurs. "Nous devrions, mais il reste quinze jours qui pèsent lourd dans l'exploitation, être bien au-dessus de 195 millions d'entrées et probablement frôler les 200 millions", a annoncé Véronique Cayla, la présidente du CNC.

Il faut remonter à 1982 (200 millions d'entrées) ou 1983 (198,9 millions), antérieurement à la naissance de la chaîne cryptée Canal+, pour retrouver de tels niveaux. En France, où les multiplexes captent la moitié des entrées, la manne a surtout profité à la grande exploitation.

Le Monde avec AFP | 18.12.09 | 13h40  •  Mis à jour le 18.12.09 | 16h23


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Après la musique, le cinéma se finance par son public

 

Les souscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 décembre, date de la sortie du film Le Bel Age, de Laurent Perreau. Tout internaute peut, d'un clic, aider financièrement ce premier long métrage avec Michel Piccoli et Pauline Etienne, et devenir un membre de Touscoprod. Au 24 décembre, près de 340 personnes avaient investi dans Le Bel Age pour un montant de 20 942 euros, une goutte d'eau par rapport au budget total du film (2,7 millions d'euros). Directeur de Touscoprod, Nicolas Bailly ne se prend pas pour le nouveau maillon indispensable de la production cinématographique. " Notre but est d'aider les films indépendants à trouver leur public avant même leur sortie en salles. Le film va bénéficier d'un bouche-à-oreille et pourra peut-être tenir plus longtemps à l'affiche, explique-t-il avant d'ajouter : J'ai commencé comme producteur de film. J'en avais assez de m'entendre dire par les financeurs : "il n'y a pas de marché pour ce film"." De même, pour le producteur du Bel Age, Touscoprod a permis de fédérer un public : ""Le Bel Age" a obtenu l'avance sur recettes du CNC. Avec Touscoprod, l'idée était de faire partager le cheminement d'un film, depuis la fin du montage jusqu'à sa sortie", explique Nicolas Meauvernay, de Galatée Films. Les supporters du film ont été invités à une avant-première, le 17 décembre, au Majestic Bastille, à Paris. A l'avenir, le fondateur de Touscoprod n'exclut pas que la communauté puisse dire son mot sur les affiches, le titre d'un long métrage, ou que la trombine d'un internaute ayant soutenu un film apparaisse à l'écran, par exemple, dans un cadre-photo. Mais, rassure-t-il, l'implication n'ira pas jusqu'au contenu du scénario... Si un projet n'obtient pas, de la part des internautes, les fonds nécessaires, Touscoprod se retire de la partie et rembourse les internautes de leurs mises.

Quatre longs métrages ont déjà bénéficié du soutien de Touscoprod... après avoir été tournés. Les fonds récoltés ont surtout permis d'accompagner la sortie en salles. L'un d'eux, Fausta La Teta Asustada, de Claudia Llosa, a obtenu l'Ours d'or à Berlin en 2009. Touscoprod affiche 28 films dans son catalogue et une communauté d'environ 5 000 internautes ayant investi dans le septième art 175 000 euros. L'équipe passe au peigne fin les blogs, sites ou réseaux sociaux susceptibles d'être intéressés par tel ou tel film. Plus un travail de marketing que de production, en somme. Elle sélectionne aussi les projets. La plupart d'entre eux sont des premiers films, mais on pourrait être surpris de voir apparaître bientôt, à l'affiche de Touscoprod, le nom d'un cinéaste aguerri...

 

Clarisse Fabre


Le Monde | 26.12.09 | 14h58  •  Mis à jour le 26.12.09 | 15h20

 

 


 

2009, année record pour les films d'Hollywood


Los Angeles Correspondante

L'année 2009 sera celle d'une fréquentation record pour le cinéma américain. Les recettes d'entrées sur le marché des Etats-Unis et du Canada vont pour la première fois dépasser la barre des 10 milliards de dollars : 10,5 milliards (près de 7 milliards d'euros) estime la société Hollywood.com, contre 9,63 milliards en 2008, soit une hausse de 9 %. En nombre de tickets vendus, le chiffre serait de 1,39 milliard contre 1,32 en 2008.

Un autre record a été battu le week-end de Noël, période traditionnellement faste pour le cinéma aux Etats-Unis. "Nous attendons des chiffres énormes", disait, il y a quelques jours, Paul Dergarabedian, président de la division box-office d'Hollywood.com. Ce fut le cas : 270 millions de dollars de recettes en trois jours, soit dix millions de plus que le précédent record, réalisé en juillet 2008, lors de la sortie du dernier Batman, The Dark Knight, le Chevalier Noir.

Deux films représentent à eux seuls 53 % des entrées dans les cinémas nord-américains entre vendredi et dimanche. D'abord Avatar, de James Cameron, film le plus cher de l'histoire (de 300 à 500 millions de dollars) aurait déjà rapporté, au 27 décembre, 212 millions de dollars sur le marché nord-américain et 405 millions dans le reste du monde.

Et puis Sherlock Holmes, de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr et Jude Law (sortie prévue le 3 février en France). On raconte que son producteur, Joel Silver, a rencontré Cameron à Londres, et qu'il a lancé au réalisateur : "Ne raflez pas toute la mise !" Cameron a répondu : "Les gens verront les deux films." En effet, aux Etats-Unis, le jour de Noël, Sherlock Holmes a attiré plus de spectateurs qu'Avatar, sorti une semaine plus tôt...

Ces résultats confirment que l'industrie du cinéma est imperméable à la crise économique et aux problèmes de restructuration des studios d'Hollywood, en raison de la technologie numérique et de la domination des personnages virtuels par rapport aux stars en chair et en os. Ces chiffres montrent aussi qu'un film reste le divertissement idéal pour un public au pouvoir d'achat en berne.

Parmi les dix films les plus lucratifs de l'année 2009, on trouve sept suites ou remakes. Le roi du box-office est le réalisateur Michael Bay. Son Transformers 2. La Revanche a rapporté 402 millions de dollars au studio Paramount. Il est suivi par Harry Potter et le Prince de sang-mêlé, de David Yates, avec 302 millions pour Warner Bros, et le dessin animé Pixar Là-Haut, de Pete Docter, avec 293 millions. Suivent, en rangs serrés, Very Bad Trip, de Todd Pillips, Twilight 2 Tentation, de Chris Weitz. Puis Star Trek, de J. J. Abrams, qui a réalisé 257 millions de dollars de recette. Il est pourtant, avec Transformers, un des films les plus piratés de 2009.

On trouve ensuite Monstres contre aliens, L'Age de glace 3, X-Men Origins. Wolverine et La Nuit au musée 2. En 11e et 12e positions, deux films consacrent l'actrice Sandra Bullock : The Blind Side, de John Lee Hancock, qui raconte l'histoire vraie d'un footballeur américain, et La Proposition, d'Anne Fletcher.

L'année 2009 marque aussi un tournant pour les techniques de projection en salle. Avatar a été lancé, entre autres, dans 178 salles équipées du format Imax, qui permet une image plus grande et en trois dimensions. Ces films en 3D testent la capacité des spectateurs à accepter un surcoût du ticket : jusqu'à 16 dollars dans les grandes villes, au lieu de 7 à 10 dollars en moyenne. Pour l'instant, malgré les intempéries dans l'est des Etats-Unis, les salles Imax affichent complet.

Typique des nouveaux lancements synchronisés planétaires, qui permettent à Hollywood de lutter contre le piratage, Avatar est sorti sur 14 604 écrans dans 65 pays et était partout en tête des classements ; les plus fortes recettes, hors Amérique, viennent de Russie et de France (autour de 20 millions de dollars).

2009 aura aussi vu battre le record de rentabilité pour un film : Paranormal Activity, réalisé par Oren Peli dans sa maison de San Diego, a coûté 15 000 dollars et rapporté 107 millions de dollars...

Mais 2009 aura aussi fait des victimes : films comme acteurs. Beaucoup chez Universal, comme Jeux de pouvoir, de Kevin Macdonald, malgré la présence de Russell Crowe et de Ben Affleck, ou Duplicity, de Tony Gilroy, avec Julia Roberts et Clive Owen au générique. Paramount n'a pas su "vendre" Dans ses rêves, malgré la présence d'Eddie Murphy. Les films d'auteur, "oscarisables", ont eu un succès mitigé, comme celui de Jane Campion, Bright Star, sur la vie du poète anglais John Keats (sortie prévue le 6 janvier en France).

 

Claudine Mulard

Le Monde du 30.12.09| 29.12.09 | 17h52  •  Mis à jour le 30.12.09 | 10h58

 


 


Statistiques sur la fréquentation du cinéma sur le site du CNC.

 

Chiffres clés sur le site du Ministère de la Culture.

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